Dans un paysage professionnel façonné par la numérisation rapide, la cybersécurité devient la sentinelle cruciale de la survie des entreprises. Toutefois, alors que nous affrontons les menaces virtuelles, un récent éclairage sur les chutes de météorites souligne l’extrême rareté des risques astronomiques mortels. Cette dualité entre les défis numériques quotidiens et les événements célestes quasi-nuls suscite une réflexion sur la complexité des risques modernes.
La cybersécurité est devenue une composante essentielle de la stratégie d’entreprise, à l’instar de la gestion financière ou du développement commercial. Dans cet environnement numérique omniprésent, la vigilance et la protection ne sont pas seulement des mesures préventives, elles sont le fondement même de la survie et de la prospérité des entreprises.
Nous avons tendance à prioriser nos actions en fonction de la probabilité d’occurrence d’un évènement, et pourtant…
Il est crucial de comprendre que les cyberattaques ne sont pas une question de probabilité de vous faire attaquer ou non. Vous allez vous faire attaquer, reste à savoir quand. Et comme jusqu’à preuve du contraire personne n’est devin ou médium, se protéger en amont (avec des solutions de SOC, de bastion ou de sauvegarde) mais aussi en aval (Plan de Reprise d’Activité ou DRaaS) est une nécessité pour assurer le maintien en condition opérationnel de vos données quel que soit le problème rencontré.
Les risques cyber sont plus importants que les risques énergétiques, législatifs et climatiques selon un panel de Risk Managers, et pourtant près de 7 PME sur 10 pensent qu’elles n’intéressent pas les pirates informatiques, selon l’étude réalisée par l’IFOP pour Stoïk.
Adopter une stratégie de cybersécurité n’est pas une option, mais une obligation. Les entreprises doivent prendre conscience de la fréquence, de la gravité ainsi que du coût des cyberattaques et agir en conséquence. La protection proactive et la préparation aux incidents sont les clés pour naviguer en toute sécurité dans le paysage numérique actuel.
Bien que les PME représentent plus de 99% du tissu économique français, englobant plus de 4 millions d’entreprises, leur vulnérabilité face aux attaques cyber constitue une menace réelle pour la stabilité économique. Selon un rapport du Sénat de 2021, un constat alarmant émerge : 56% des PME ont été confrontées à au moins une attaque cyber, exposant ainsi près de la moitié d’entre elles au risque de faillite dans les 18 mois suivants. Cette réalité souligne l’impératif de renforcer les mesures de sécurité pour garantir la résilience des PME dans un contexte numérique de plus en plus complexe.
D’après une étude menée par Venafi, 80 % des organisations ont connu un incident de sécurité dans le cloud au cours de l’année 2022.
Avec des cyberattaques se produisant toutes les 44 secondes et des coûts moyens liés aux ransomwares dépassant les 4,7 millions de dollars, les entreprises restent constamment sur leurs gardes en matière de cybersécurité. Les cybercriminels ne constituent pas simplement des acteurs isolés, mais plutôt un ensemble de menaces potentielles pouvant entraîner d’importantes fraudes et mettre en danger la réputation d’une entreprise.
Sources : Silicon.fr, Cybersécurité des PME, les 3 recommandations du campus cyber au gouvernement
Silicon.fr, Cloud et cyberattaque : faire passer la cyberdéfense à la vitesse supérieure