
Il y a quelques semaines, la presse révélait qu’Amazon Web Services (AWS) avait refusé de signer un contrat de service cloud avec EDF. Amazon a depuis démenti ces informations, précisant qu’aucun blocage n’avait été imposé à EDF. Toutefois, cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre les exigences de souveraineté numérique et la dépendance aux acteurs extra-européens. En cause ? Une bataille entre l’administration américaine (services de renseignements et ministère de la justice) et française autour de la sécurité des données. Même si AWS assure ne pas avoir opposé de refus à EDF, la question sous-jacente demeure : les entreprises françaises peuvent-elles se permettre de dépendre d’infrastructures soumises à des réglementations étrangères ? Cette affaire rajoute encore un peu plus de sel dans le débat sur la nécessité des entreprises de recourir à des solutions souveraines et certifiées.
Les infrastructures critiques, comme celles d’EDF, constituent des actifs stratégiques pour la souveraineté énergétique et la sécurité nationale. Le recours à des prestataires non souverains expose ces organisations à des risques d’ingérence étrangère et d’espionnage industriel. Même en l’absence de preuve d’une ingérence directe, la simple possibilité que des données critiques puissent être accessibles par une juridiction étrangère, via des lois comme le Cloud Act, suscite des interrogations légitimes. Ces vulnérabilités sont d’autant plus préoccupantes dans un contexte géopolitique marqué par une intensification des cybermenaces.
L’échec de ce partenariat – ou du moins la controverse qui en découle – ouvre une fenêtre sur les défis complexes auxquels la France, et plus globalement l’Europe, doit faire face dans sa quête de souveraineté numérique. Une dépendance excessive à des acteurs extra-européens peut fragiliser la résilience économique et industrielle de l’Europe, compromettant ainsi sa capacité à se positionner comme un acteur technologique de premier plan. La question n’est pas uniquement économique ou technologique, elle est aussi stratégique : quelle autonomie voulons-nous accorder à nos infrastructures critiques ?
Pourtant, l’Europe possède un écosystème numérique robuste, composé d’acteurs innovants et reconnus pour leur expertise. L’enjeu est désormais de structurer une stratégie ambitieuse, visant à renforcer cet écosystème et à favoriser l’émergence de champions européens du cloud et des services numériques. L’objectif n’est pas de s’enfermer dans une posture défensive face à la concurrence internationale, mais de faire preuve de vision et de détermination politique pour bâtir un avenir numérique souverain, sécurisé et compétitif. La capacité à développer et à adopter des solutions cloud européennes est une condition essentielle pour assurer notre indépendance technologique.
En privilégiant des infrastructures locales et en garantissant que les données restent stockées et traitées sur le sol français, AntemetA offre à ses clients une maîtrise totale de leurs informations sensibles. Son engagement dans le respect des réglementations françaises et européennes, notamment le RGPD, assure une protection optimale des données, à l’abri des ingérences étrangères et des potentielles failles juridiques liées aux réglementations extraterritoriales.
La souveraineté numérique n’est ni une option ni une contrainte.
C’est une opportunité stratégique. En sécurisant leurs infrastructures et en renforçant leur indépendance technologique, les entreprises gagneraient en compétitivité, en résilience et en capacité d’innovation. Leader français du cloud hybride et de la protection des données, AntemetA s’inscrit pleinement dans cette dynamique, offrant à ses clients un environnement numérique de confiance, conçu pour répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain.